Au fin fond de l’espace, dans plus d’un millénaire… Près de quatre siècles de barbarie ont suivi l’effondrement du Premier Empire de l’Homme. Avec la fin des terribles Guerres de Sécession, la paix semble revenue dans l’univers humain et ses deux cents mondes habités, sous la férule indéfectible de la Marine Spatiale Impériale. Mais quelque chose approche. Un objet inconnu qui ressemble à une gigantesque voile solaire, résolument inhumain. La mission du croiseur impérial Mac-Arthur est dès lors d’une simplicité redoutable : établir le premier contact. Oui, mais avec quoi?
Fascinant, plein de panache… et surtout, le plus remarquable : une nouvelle et brillante approche de la problématique captivante du premier contact.
Lorsqu’on est fan de Frank Herbert et que l’on tombe sur un tel éloge, on ne peut qu’être attiré par cette « Paille dans l’oeil de Dieu« , roman écrit à quatre mains par Larry Niven & Jerry Pournelle en 1974.
Divisé en 4 parties, chacune ayant son propre rythme, ce roman est un pur produit de l’âge d’or de la SF américaine : un univers on ne peut plus space-opera, une technophilie assumée (pour ne pas dire revendiquée), une race extra-terrestre intelligente dont on ne sait pas s’il s’agit d’une menace, un « féodalisme libéral » (capitalisme économique associé à un système féodal qui permet une spécialisation des individus, etc… je préfère refermer la parenthèse maintenant, avant de me perdre dans un pavé sur le féodalisme chez les grands auteurs de SF : Asimov, Herbert, et consort). Bref, c’est sûr, La Paille est un pur roman de l’âge d’or de la SF. Attention, ce n’est pas une critique, bien au contraire, mais mieux vaut savoir où on met les pieds.