Cette phrase, on la doit à Nicolas Winding Refn, scénariste et réalisateur de Only God forgives (en compétition à Cannes cette année) à propos du projet Dune d’Alejandro Jodorowsky.
Car ce projet d’adaptation de Dune au cinéma, on en reparle cette année à Cannes. En effet, après 3 ans de tournage, Frank Pavich présente aujourd’hui son documentaire Jodorowsky’s Dune lors de la Quinzaine des Réalisateurs.
L’occasion de s’attarder, une nouvelle fois, sur ce projet pharaonique des années 70 qui n’aura finalement pas vu le jour, mais qui aura malgré tout marqué l’histoire de la SF (et du cinéma).
Avec ce projet fou, Jorodwosky avait l’intention de réaliser un film prophétique qui parle à l’âme humaine. Il lui fallut s’entourer pour cela d’une équipe exceptionnelle, prête à tout pour y arriver. Pavich va à leur rencontre. Il montre l’ampleur du travail accompli et, à travers les témoignages et les documents qu’il recueille nous montre en creux ce que que Dune aurait pu être, une oeuvre grandiose. La bande annonce du documentaire de Pavich :