«Le pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument.»
John Emerich Dalberg, lord Acton (1834-1902)
Lors d’une interview [1] promotionnelle accordée par David Lynch et Frank Herbert juste avant la sortie du film en Décembre 1983, l’auteur revient sur quelques concepts directeurs de son œuvre et y expose le fond de sa pensée sur la question du pouvoir et de la corruption.
[…] ce que je voulais, c’était quelque chose qui montre l’impact d’un messie sur l’histoire, en tant que créateur d’une structure de pouvoir. Car inévitablement, qu’importe la bonté du messie, d’autres personnes entrent en scène et sont attirées par cette structure de pouvoir. Je pense que l’idée du pouvoir corrupteur — et par extension du pouvoir absolu corrompant absolument — est erronée. C’est passer à côté de la vérité. Je pense qu’en réalité, le pouvoir attire ce qui est corruptible.
Frank Herbert